Le 2 mars, une équipe de plus de 300 bénévoles a prêté main forte pour le nettoyage de la réserve. Leur travail a permis d’enlever environ 8 mètres cube de déchets plastiques et 115 tonnes de bois flottés. Le tout a été débarrassé par un hélicoptère. Cela parait impressionnant, mais ce moyen est utilisé pour une question de rentabilité durant la journée : il permet d’enlever rapidement les filets de bois ramassés par les bénévoles et surtout évite un trop gros piétinement et tassement des milieux naturels fragiles si des camions ou tracteurs étaient utilisés.
De plus, ces zones, desquels les bois flottés sont enlevés, sont en général difficile d’accès mécanisé par voie terrestre, et la voie lacustre est impossible dû à l’abaissement annuel du niveau du Léman durant la période de mars et d’avril. La voie aérienne reste donc la seule option.
Les bois flottés sont ôté des roselières, car ces bois, lorsqu’ils flottent librement sur l’eau, tapent dans les roseaux et les cassent. Le retrait des bois flottés en fin d’hiver assure ainsi une meilleure reprise des roseaux au printemps et permet un agrandissement de la surface de roselière lacustre dans la réserve, milieu accueillant une faune et une flore spécialisée.